De retour à NY [PV Carrie]

Ty était de retour depuis quelques jours seulement à NY, mais il était passé très peu par le bureau à vrai dire, il avait pris quelques jours de congé, histoire de se réadapter à la jungle urbaine, totalement différente des derniers paysages qu'il avait cotoyé. Cependant malgré ses mois d'absence, une soudaine nostalgie s'empara de lui, alors il enfila un de ses jogging noir, et un sweet gris anthracite et fila vers Central Park, histoire de se faire un de ses petits jogging qu'il n'avait plus eu vraiment eu l'occasion de pratiquer dans ses sauvages contrées d'ou il revenait, son MP3 sur les oreilles s'est d'une bonne foulée qu'il commença son parcours, il ne pourrais probablement pas se refaire un 10 kilomètres dès aujourd'hui mais il aimait cette sensation du vent couvrant son visage alors qu'il foulait les allées en terre battue de ce parc.

Depuis quelques semaines, la vie de Carrie avait basculé, au point qu'elle avait peur de sombrer. Sa mère était morte, mais elle était encore incapable de le réaliser totalement. Dernièrement, la vie ne lui avait pas fait de cadeau, c'était le moins que l'on puisse dire. Heureusement, elle avait son travail, la seule chose qui lui permettait de garder la tête hors de l'eau. Elle restait rarement dans son appartement où la solitude l'oppressait. Elle avait rarement dormi aussi peu de sa vie. Elle passait la plupart de son temps au journal, d'ailleurs on percevait de grandes cernes violettes que le maquillage n'arrivait pas à dissimuler, et elle était plus pâle qu'à l'ordinaire. Mais dans l'ensemble elle faisait bonne figure. Pas de laisser-aller, ni de larmes.
Pendant les rares moments où elle ne travaillait pas, elle s'était rendue compte que courir lui faisait du bien. Courir jusqu'à l'épuisement, jusqu'à ce qu'elle ait trop mal pour pouvoir avancer. Ce jour là, elle avait pas mal forcé, peut-être plus que d'habitude. Quand elle courait, elle avait l'impression que rien ne pouvait l'atteindre. Elle finit par sentir qu'elle avait une crampe, mais ne s'arrêta qu'au moment où sa jambe ne put plus la soutenir. Elle s'écroula alors par terre.

Ty courait depuis une bonne demi heure quand ses poumons lui rappelèrent à quel point, il avait fumé lors de ses déplacements. Il se stoppa donc, et prit une profonde inspiration quand il fit une silhouette s'affaissait non loin de lui, par automatisme, il se rapprocha pour voir si la personne allait bien. Et oui, Ty était devenu beaucoup moins asociable ses derniers temps et aller plus facilement vers les gens, ses derniers mois passé à l'étranger à faire ce qu'il aimait l'avait aidé à s'épanouir totalement, ce ne fut que quand il arriva devant la jeune femme qu'il l'a reconnu, il l'aida néanmoins à se relever, non sans se rappeller qu'il était parti sans lui dire. Il passa une main sur sa nuque quand elle lui fit face et dit d'une voix hésitante.

" Ca va bien?"

Biensur la question n'englobait pas seulement ce qui venait de se passer mais aussi les 6 derniers mois.

Quelques secondes plus tard, une personne vola à son secours. Mais il ne s'agit pas de n'importe qu'elle personne. Dès qu'elle posa les yeux sur lui, elle le reconnut. Elle savait qu'il était de retour à New York, elle avait entendu des bruits de couloir. Elle ne savait pas vraiment si elle avait eu envie de le revoir, mais en tout cas, elle aurait préféré que ce soit à un autre moment, qu'elle ne soit pas étalée au sol. Tandis qu'il l'aidait à se relever, elle le regarda mieux. Il avait l'air plus épanoui qu'avant. Une partie d'elle avait envie de hurler et de le frapper, mais l'autre avait envie de le serrer dans ses bras. Elle avait passé des mois à se persuader qu'il ne devait rien ressentir pour elle puisqu'il était parti sans la prévenir. Alors pourquoi elle ne put s'empêcher de sourire? Il lui demandait si elle allait bien. Sans doute la seule question qu'on lui posait tous les jours au journal. Elle lui servit le même sourire qu'elle sortait à tout le monde, celui qui disait "je vais bien, la vie est belle, je vais très bien".

"Oui, j'ai rien, juste une crampe."

Le hasard avait voulu que celle-ci se trouve sur sa jambe droite, où elle avait reçu une balle pendant la prise d'otage.

"Et toi, comment tu vas? T'as l'air en forme en tout cas."

Il lui fit un sourire quand elle lui sourit, elle avait l'air d'aller bien , à première vue, et il fut soulagé de ne pas à avoir à supporter uen crise pour son départ sans raison, il savait qu'il aurait du lui dire mais il n'avait pas vraiment réfléchi longtemps avant de sauter sur l'opportunité de pouvoir retourner sur le terrain.

" Tant mieux, tu devrais poser ton talon à terre et lever ton pied, ca la fera passer, crois moi je suis un coureur averti"

Puis il se frotta l'arrière de la tête à sa dernière phrase, oui il devait l'admettre il allait bien, alors qu'il avait eu des échos comme quoi nombre de ses collègues avaient subi un contre coup sérieux de ce qui s'était passé six mois plus tôt, lui avait saisi le contre pied.

" Oui, ca va, j'enchaine les missions à l'étranger, et je dois dire que retrouver mon métier me plait, j'étais au Kurdistan, j'ai vu des choses terribles mais j'ai aussi senti enfin que j'avais une utilité autre que celle de hurler sur mes collègues pour les retards avant le bouclage, et sinon ca se passes bien au Times? Tony est plus facile à vivre que moi?"

Carrie essayait de se montrer la plus naturelle possible, mais s'était difficile, surtout devant lui. Elle essayait de garder un sourire sur son visage, espérant qu'il suffirait à cacher sa fatigue, sa lassitude, sa peine aussi. Elle le remarcia pour son conseil d'un léger signe de tête et suivit ses instructions. Elle était heureuse que lui au moins aille bien. S'il était heureux, alors ça lui faisait un soucis de moins, même si l'idée qu'il s'était éloigné d'elle lui faisait mal , plus mal qu'elle ne l'aurait imaginé. Elle avait du mal à croire qu'elle ne l'avait pas revu depuis cinq mois. Tant de choses s'étaient passées en cinq longs mois. Elle repensa à sa mère, mais se rendit vite compte qu'elle était en train de se laisser aller dans ses pensées. Elle releva la tête, reprenant son expression joyeuse, ou plutôt son masque, c'était sans doute plus approprié comme expression.

"Oui, ça va. Mais tu étais pas mal comme rédacteur en chef."

Puis elle eut une autre expression, et se montra vraiment sincère pour la première fois depuis le début.

"Je suis contente que ça se soit bien passé pour toi."

Qu'aurait-il penser si elle lui avait avouer que ses rêves de grands reportages étaient maintenant à des milliers de kilomètres? Qu'elle avait songé à tout plaquer? De toute façon au bureau, il ne tarderait pas à apprendre ce qui lui était arrivé. Tout le monde était plus ou moins au courant.

Ty avait déporté le regard, il était plutot mal à l'aise à vrai dire, il savait qu'il n'avait pas été des plus corrects vis àvis d'elle et il s'en voulait mais il savait que cela aurait été pire de lui faire de fausses promesses alors qu'il savait par expérience qu'un journaliste était marié à sa carrière, et puis il se disait pour soulager sa conscience qu'ils étaient au prémices de leur relation et que de par ce faites, cela aurait pu être plus grave, biensur il n'avait aucune idée de comment les événements qui s'était déroulé avait eu comme répercussion sur elle, et n'avait pas vraiment envie de lui poser la question, il n'avait pas vraiment envie d'apprendre qu'elle avait mal vécu et voir sa conscience le torturer, était-il devenu un égoiste à ce point? Etait il obnubilé par son propre bonheur, il ne se reconnaissait même pas à cet instant précis. De toute façon, il connaissait Carrie et savait que si elle avait quelquechose à lui dire, elle n'hésiterait pas à le faire en face.

" Oui, enfin c'était pas l'avis de la généralité, mais cette époque est révolue et appartient au passé." dit il en reposant ses yeux sur son visage.

Il fut touché de voir un sourire sincère quand elle lui annonça qu'elle était heureuse pour lui. Il la reconnaissait bien là, alors qu'elle aurait pu lui faire milles reproches, elle se contentait de participer à sa joie présente.

" Et toi, tu as enfin accèder à un poste plus enviable que pigiste?"

Elle aurait pu tout lui dire lorsqu'il lui posa cette question. Non, elle n'avait pas eu d'autre poste, parce qu'elle avait essayer de se relever de la prise d'otage et qu'elle était restée enfermée, cloitrée dans le noir de son appartement pendant des jours après qu'pon lui ait annoncé la mort de sa mère. Elle aurait pu lui dire qu'elle avait eu besoin de lui comme jamais elle n'avait eu besoin de personne d'autre auparavent. Mais elle ne le fit pas. Elle ne voulait pas lui donner mauvaise conscience, ou alors elle se disait ça pour s'excuser de sa propre lacheté. Même au journal, tout le monde avait remarqué qu'elle n'allait pas bien. Elle était trop bavarde, trop souriante pour être naturelle. Et à ce moment précis, elle était aussi peu naturelle que si elle marchait sur des clous. Elle baissa les yeux, reprenant cet éternel sourire qui semblait se figer sur son visage.

"Non, j'ai eu d'autres... préoccupations ces derniers temps."

Elle n'avait pas réussi à trouver d'excuse plus convaincante. Il allait se poser des question, car pour Carrie, le journalisme était une véritable passion et il était difficile d'imaginer qu'elle puisse avoir autre chose en tête.

Ty fronça les sourcils, il remarqua alors l'air de la jeune femme, ce sourire un peu trop forçé, il n'avait pas vraiment prêté attention à tout cela, bien trop occupé a essayer de tomber dans un mélodrame dont il n'avait pas envie, il posa alors une main sur son épaule et lui fit un léger osurire rassurant.

" Tu sais, je suis peut être là qu'entre deux avions, et nous n'avons plus la même relation qu'il y a 6 mois mais si tu as besoin de parler à quelqu'un, tu sais que je suis là pour toi, tu as été là pour moi dans une mauvaise passe de ma vie, je peux te rendre la pareille, enfin si tu en as envie, après tout, je sais que tu as des raisons de te méfier de moi et j'en suis désolé, mais j'aimerais vraiment repartir sur de nouvelles bases." dit il sincèrement, biensur il aurait aimer aller au fond des choses et lui dire qu'il était désolé d'avoir tout plaqué, elle y compris 6 mois plutôt mais que le reportage, le terrain, c'était sa vie, ce qui le faisait se levait tous les jours, et même si chaque jour, il risquait sa vie, il s'en foutait parce qu'il se sentait de nouveau vivant et que c'est pour cela qu'il avait préféré coupé les ponts, il n'avait pas envie de laisser desgens tristes et effondrés derrière lui si il devait lui arrivait quelquechose.

Non, pas ça. S'il se mettait à la regarder de cette façon, ce serait trop dur. Elle n'arriverait pas à se donner une contenance, pas devant lui en tout cas. Il allait finir par l'apprendre tôt ou tard. Qu'elle soit coupée des autres ou parmis eux à sourire, elle n'avait pas encore tout à fait réalisé ce qui était arrivé. Elle était encore dans cet était presque comateux où elle arrivait à se persuader qu'elle n'avait aucun mal à remonter la pente. La chute risquait d'être dure. De toute façon, autant qu'elle lui dise dès maintenant ce qu'il en était.

"Je suppose que tu finiras bien par l'apprendre de toute façon. Ma mère est... décédée dans un accident de voiture il y a deux semaines."

Elle n'arrivait pas à dire "morte". Ca faisait sans doute trop réelle. Mais elle releva rapidement le visage vers lui, ne voulant pas qu'il se sente obligé d'épouver de la peine pour elle.

"Mais je vais bien, je t'assure."

Et le pire était qu'elle semblait vraiment y croire. Elle s'était vraiment persuadée qu'elle allait bien.

A la réponse de la jeune femme, Tyler eut un léger moment de flottement, à vrai dire, la mort de ses parents ressemblait à un souvenir si lointain et imaginaire qu'il n'arrivait pas à se mettre à la place de la jeune femme, pourtant c'était cette mort qui avait tout déclenché chez lui, son désir de trouver des réponses, de faire le jour sur la vérité, il se recula légèrement et fit u nsourire contri.

" Je suis désolé pour toi, sincèrement, je sais que ca doit être dur, tu n'as pas besoin de faire semblant tu sais, tu as le droit de pleurer, c'est toujours dur de perdre les gens que l'on aime, je suppose." dit il d'un ton embarassé, ne sachant pas trop si il aurait les mots juste ou pas.

" Je suis peut être mal plaçé pour comprendre ce que ut ressens et j'ai pas envie de te sortir les lieux communs qu'on sort dans ses occasions mais bon j'espère sincèrement que ut arriveras à ne pas entacher une carrière prometteuse à cause de ça, je suis sur que ta mère n'aurait pas voulu ça."

Elle aurait vraiment mieux fait de se taire. Elle soupira et repoussa ses cheveux en arrière, exaspérée.

"Bon sang, mais qu'est-ce que vous avez tous à me dire que j'ai le droit d'être triste et que je peux pleurer? Je vais bien, je vais très bien. Alors merci mais... c'est pas la peine de t'en faire pour moi. J'ai survécu à une prise d'otage et à une balle dans la jambre droite. Je survivrai à ça."

Elle lui était malgré tout reconnaissante de se soucier d'elle, même si elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'il était un peu tard pour ça. C'était avant qu'elle avait eu besoin de lui. Mais il était parti, comme si elle n'avait jamais compter, comme si elle n'avait été que l'un de ses meubles. Pourtant, elle ne lui faisait pas de scène. Les derniers événements semblaient l'empêcher d'éprouver la moindre sensation. Au fond, elle savait qu'il avait raison, qu'elle allait finir par gâcher sa vie. Et ça l'énervait encore plus.

"Qu'est-ce que tu veux, j'ai jamais eu de chance avec mes mères."

C'était sorti tout seul, sur un ton de désinvolture qui faisait presque peur. Elle ne se souvenait pas lui avoir raconté son passé. Il faut dire qu'ils n'en étaient qu'au début de l'eur relation lorsqu'il était parti.

Tyler savait qu'elle avait le droit d'être ne colère après lui mais il n'avait jamais été du genre à se laisser marcher sur lesp ieds sans rien dire et même si il était devenu plus sociable de part le faite d'avoir enfin mis le points sur ce qui le ronger, il lui lança un regard terrible avant de prononcer d'une voix dure.

" J'essayais d'être là pour toi, et si ca t'inssupporte alros dis moi le directement, ej sais que ce que je t'ai fait est impardonnable mais j'avais besoin de reprendre le reportage, je me noyais dans un monde auquel je n'appartenais pas avant ça et ou je n'avais pas ma place, alors biensur j'ai des regrets d'avoir agi un peu brusquement mais je n'ai aucun regret concernant ma décision, je veux vivre comme ça, je l'ai compris pendant cette prise d'otage, la vie est rempli d'evenements sur lequel nous n'avons aucun controle, autant avoir du controle sur sa vie, c'est la seule chose qui nous reste, alors biensur c'est triste tu as perdu ta mère mais mes parents ont été tués quand j'étais jeune, et je ne me suis pas laisser aller j'y ai puisé ma force et l'envie de faire ce que je fais aujourd'hui alors tu devrais faire de même, allez de l'avant et puiser ta force de ce drame aul ieu qu'i lte ronges crois moi ej suis aussi passé par cette case là et ca ne réussi pas vraiment."

Carrie le regarda pendant qu'il lui disait visiblement tout ce qu'il avait sur le coeur. Elle n'arrivait pas à croire qu'il se mette en colère contre elle, alors que c'était lui qui lui avait fait du mal, et non le contraire. Elle le regarda comme si c'était la première fois qu'elle le rencontrait. Le pire était qu'il était en train de réussir à la mettre en colère, elle qui avait tout essayer pour se montrer heureuse pour lui, elle avait sans cesse essayé de se persuader qu'il était mieux en reportage qu'avec elle. Et là en quelques mots, il réussissait à ruiner tous ses efforts.

"Etre là pour moi? Ne le prends pas mal, mais lorsque tu es parti sans même me faire signe, je ne pense pas que tu te sois soucier de ce que je pouvais ressentir. Alors pourquoi tu t'en soucies maintenant? Tu sais ce que ça m'a fais d'apprendre au journal que tu étais parti? Je voulais juste que tu me le dise, je t'aurais pas empêcher de t'en aller! Alors ne fais pas celui qui me comprend maintenant, c'était avant que j'avais besoin de toi, de savoir que je n'étais pas qu'un meuble pour toi! Mais tu peux avoir la conscience en paix, je m'en sors très bien toute seule, merci beaucoup."

Elle se sentait à la fois honteuse de s'être emportée comme ça, furieuse, mais aussi étrangement soulagée d'un grand poids, même si elle avait sans doute été un peu loin.

[Bon honnetement je sais plus quoi te répondre xD]

[lol, un petit effort Wink

]

[ouais non mais franchement c'est super dur ton perso est trop trop figé sans dec, sans parler du côté hyper déprimant xD sorry]

je l'ai refais. C'est mieux comme ça?

Tyler regarda la jeune femme s'enervait non mais c'est vrai qu'il se sentait coupable de l'avoir laissé sans même la prevenir mais pas à ce point là, pas au point de se faire traité comme ça en plus devant tout le monde. Il s'avanca legerement vers elle avant de sortir son ipod de sa poche pour le remttre en route.

" Une chose, tu n'aurais jamais pu m'enpêcher de partir les reportages sont toute ma vie et le reste ne compte pas à mes yeux, tu comprends ça? " dit il en la regardant avec un regard assez froid, faut dire qu'il avait voulu l'aider et maintenant elle l'envoyait balader Tyler était certes conciliant mais fallait pas le pousser à bout. Il la regardant pusi son ton de voix se fit un peu plus fort

" Parfait et bien alors je te souhaites de t'en sortir toute seule " il prit ses ecouteurs et les remit sur ses oreilles " encore une chose tu as raison je ne te comprends pas" dit il en la regardant avant de secouer legerement la tete en signe de lassitude puis il reprit sa course à grande vitesse ayant encore plus besoin de se defouler maintenant.

Elle savait qu'elle n'aurait pas pu l'empêcher de partir, d'ailleurs elle ne l'aurait jamais fait. Elle partageait la même passion qu lui, ou du moins elle l'avait partagée. Maintenant elle ne savait plus vraiment si elle pouvait encore prétendre à devenir reporter, ou même si elle en avait encore envie. Elle s'attendait à ce qu'il le prenne mal et qu'il se montre dure, mais lui entendre dire qu'elle n'avait pas compter lui fit plus de mal que ce qu'elle aurait cru. Cependant elle essaya malgré tout de ne pas le laisser paraître, même si son regard avait quelque peu changé. Elle avait de plus-en-plus de mal à le reconnaître. Elle se sentait trahie, elle avait l'impression qu'il lui avait menti, qu'il n'avait jamais été sincère avec elle. Elle ne put rien lui répondre, et de toute façon elle sentait qu'il valait mieux qu'elle se taise, il avait l'air suffisemment en colère comme ça et elle ne voulait pas dire des choses qu'elle risquait de regretter. Elle le regarda partir puis s'en alla elle aussi de son côté. Elle boîtait légèrement à cause de sa crampe, mais ça, elle s'en remettrait. Malgré tout ce qu'il lui avait dit, elle ne put s'empêcher de ressentir une étrange sensation, comme une sorte de soulagement, maintenant qu'elle savait clairement ce qu'il pensait d'elle.[i]

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