Assis au comptoir [PV Carrie]

Ty s'était rendu au Lonehawk, comme quasiment tous les soirs de sa vie, pas qu'il soit alcoolique mais la froideur de son loft comparé à ce bar, surpeuplé, n'était pas très attirante. De plus, ce soir, il espérait y voir Carrie, il rigola de lui même quand il se dit qu'il avait finalement oter pour un jean et u nchemise noir, alors qu'il était rentré chez lui se changeait, pourtant il s'était mis d'accord avec la jeuen femme, cela n'était pas un rencard et il ne devait pas l'oublier. Il pouvait comprendre que pour la jeune femme, cela se révèle embarassant et puis de toute façon, il n'était pas sur d'être prêt à vivre ce genre d'histoire. Enfin, il avait été de bonne humeur toute la journée ce qui avait étonné bon nombre de ses collègues.

Carrie avait eu l'impression d'être ailleurs toute la journée. Elle était de bonne humeur d'habitude, mais là ses collègues s'étaient carrément inquiétés pour elle. Dans toute la mauvaise foi dont elle était capable, elle s'était persuadée qu'il s'agissait de la fatigue et du café qui la rendaient euphorique. Elle était rentrée chez elle juste après le travail. Elle avait longtemps hésité à se changer mais elle se dit que ce n'était pas un rencard après tout, et puis les vêtments qu'elle portait étaient très corrects. Elle prit tout de même le temps de se remaquiller un peu et ne put s'empêcher de s'attacher les cheveux histoire de changer un peu. Puis elle se décida à se rendre au bar.
Ca faisait un petit bout de temps qu'elle n'y avait pas mis les pieds. En effet la jeune femme avait parfois tendance à forcer un peu trop sur l'alcool. Elle n'était pas accro, mais elle ne se rendait pas toujours compte de la quantité qu'elle buvait. Du coup elle évitait. Elle poussa la porte du bar, se demandant q'il était déjà arrivé. Elle regarda tout autour et finit par apercevoir Tyler. Elle inspira un coup et alla vers lui en souriant.

"Bonsoir."

Ty qui avait commandé une bière, était perdu dans ses pensées quand il entendit une voix qui l'interpellait, il se redressa et se retourna avec un léger sourire sur les lèvres. Il devait admettre qu'il était ravi de la voir, il avait douté jusqu'au bout qu'elle viennes.

" Bonsoir, alors finalement vous n'avez rien trouvé de mieux?"

Il plaisantait bien évidemment, mais c'était pour cacher cette angoisse qui était monté en lui, pendant ce temps d'attente. Une fille, un garçon, un bar... Il devait s'avouer que même si il n'en avait pas donné le nom, tout cela ressemblait fort à un rencard.

Il jetta un coup d'oeil, autour de lui distraitement, puis se leva le temps que la jeune femme prennes place à ses côtés dans un geste de galanterie désuet et totalement anachronique avec la vie actuel du new yorkais de base.

Elle espérait qu'il ne l'avait pas trop attendu. Le prblème était qu'elle n'habitait pas tout près et l'aller-retour jusque chez elle avait pris un peu de temps. Elle eut un sourire amusé à sa question.

"Non, il n'y avait rien de bien à la télé."

Puis elle voulut s'assoir et fut à la fois surprise et charmée qu'il se lève comme ça. Elle n'était pas vraiment habituée à ce genre de choses et devait admettre que c'était plutôt agréable. Puis elle s'assit. Elle aimait bien cet endroit et regrettait un peu de ne pas y venir plus souvent. Il lui arrivait parfois d'étouffer dans son petit appartement.

"Je suis désolée, j'ai mis un peu de temps à venir de chez moi. Vous n'avez pas trop attendu j'espère?"

Elle était vraiment sincère, elle détestait se faire attendre elle avait l'impression à chaque fois de mal se comporter, même si ça pouvait paraître ridicule. Mais elle tenait à s'excuser.

Il fit un sourire amusé à sa réplique, il trouvait ca vraiment sympa de pouvoir discuter avec quelqu'un sur le ton de la badinerie et ne pas forcément être tout le temps sérieux et soucieux de l'image qu'i lrenvoyait. Il aimait pourovir être naturel.

" Une chance pour moi alors qu'il ne rediffuse pas votre film préféré."

Il reprit place, une fois que la jeune fille fut installée, et lui fit un sourire rassurant, ayant lui même fait un crochet pour lui, il n'avait pas attendu trop longtemps et il trouvait touchant cette façon de s'excuser, la plupart des femmes aimait se faire attendre, comme pour montrer quelquechose.

" Non, je me suis attardé, alors j'avoue que j'avais peur que vous arriviez la première et je m'en serais voulu que vous croyez que..."

Mais il n'acheva pas sa phrase, car il s'appretait à ajouter que je vous ai posé un lapin et alors il s'agirait vraiment d'un rendez vous, il but donc une gorgée de sa bière. Et reporta son regard sur la jeune femme.

" Alors, vous n'avez pas eu trop de boulots peu gratifiants?"

Elle sourit à sa réponse. Elle aimait beaucoup sa façon de lui répondre avec humour et de ne pas tout prendre au sérieux. Elle tourna un instant la tête afin de commender une bière. Un seul verre ne pourrait pas lui faire de mal.
En tout cas elle était rassurée qu'il ne le prenne pas mal ou qu'il ne se soit pas impatienté. Elle s'en serait beaucoup voulu s'il était parti en croyant qu'elle ne viendrait pas. N'empêche qu'elle se demanda pourquoi il n'avait pas terminer sa phrase. Du coup elle ne savait pas tellement quoi lui répondre. Heureusement, il partit sur un autre sujet. Elle répondit à sa question avec un sourire qui ne la quittait plus depuis qu'elle était arrivée.

"Non, ça va."

Puis on lui apporta son verre, ce qui lui rappela ce qu'elle comptait demander à Tyler.

"J'ai un petit service à vous demander. En fait j'ai parfois tendance à me laisser aller avec l'alcool et si je suis saoul je devient euphorique et je fais vraiment n'importe quoi et j'aimerais pas me retrouver dans une situation gênante. Donc si vous voyez que ça dérape, faites n'importe quoi, enlevez-moi mon verre ou assomez-moi si vous voulez. Je vous en serais très reconnaissante."

Elle était un peu gênée de lui demander ça, surtout qu'il risquait de penser qu'elle était alcoolique maintenant. Mais c'était ça ou risquer de ne plus jamais oser le regarder en face le lendemain.

Il la regarda, s'attendant à tous sauf à ca comme service, il s'était même méfier l'espace de quelques secondes, croyant qu'elle était au final comme les autres et qu'elle allait lui demander de lui fournir un coup de main pour aovir de l'avancement au journal, alors quand la révélation vint, il ne pu s'empecher de rire, mais pas un rire moqueur non c'était à la fois un rire surpris et de soulagement.

" Vous savez, dire ça à un garçon, ce n'est pas la chose la plus prudente qui soit, mais j'ai reçu une éducation qui ne m'encouragera à ne pas profiter de la situation et au contraire à vous surveillez, je n'ai pas envie que vous me fuyez sous prétexte que vous n'avez aucun souvenir de la soirée, alors si je vois que vous perdez le controle, promis je vous sors illico de ce bar, comme ça plus de tentation en vue."

Il la regarda dans les yeux, pour qu'elle puisses voir qu'il était sincère et qu'il n'avait en aucun cas, l'intention de profiter de cet aveu naif qu'elle venait de lui faire. Il se dit que cela avait un charme naturel de plus à ajouter à son compte. Et il se dit que ses pensées avaient tendance à naviguer dangereusement, quand il pensait ou qu'il était avec Carrie.

Effectivement elle s'était dit juste après que ce n'était pas la chose la plus intelligente à dire quand on se retrouvait seule avec un homme dans un bar. Mais sans savoir pourquoi elle l'avait fait sans aucune méfiance, quelque chose la poussait à avoir confiance en lui, sans doute son instinct ou autre chose de ce genre. N'empêche, elle se sentait tout de même gênée par cet aveu, elle avait un peu trop tendance à oublier que cet homme était son patron. Mais elle lui sourit en entendant sa réponse qui était exactement celle qu'elle avait espéré.

"Merci beaucoup. Vous me trouvez pas trop ridicule?"

Si elle posait cette question, c'est qu'elle avait un peu l'impression de l'être. Habituellement elle trouvait toujours ce qu'il fallait dire lorsqu'elle était avec quelqu'un, mais là il semblait que les mots sortaient tout seuls sans qu'elle arrive à contrôler ce qu'elle disait. C'était assez embarassant, mais d'un autre côté elle ne s'était pas senti comme ça depuis un bon bout de temps.

Il lui fit un sourire en coin, et posa ue nmain sur la sienne, dans un geste instinctif, pas dans une avance quelqueconque mais pour la rassurer, elle était si touchante qu'il trouvait cela désarmant, il devait l'admettre. Il se disait qu'elle était vraiment une exception dans ce monde de requin.

" Non, pour tout vous avouer, je trouve ca vraiment charmant, vous êtes vraiment unique, miss Stevens."

Puis réalisant qu'il avait toujours sa main sur la sienne, il la retira, dans une moue embarassé, et passa sa main sur la nuque et eut un léger rire géné.

Il devait trouver un sujet de conversation neutre et au plus vite, parce qu'il savait que sinon il tomberait vite sous le charme de ce charme qui se dégageait de cette jeune femme.

" Et sinon, vous connaissez beaucoup de monde dans ce journal?"

Le sujet était bateau mais au moins il était nettement moins périlleux pour lui.

Carrie remarqua sentit sa main sur la sienne. Elle aurait pu, non elle aurait du retirer la sienne. Mais elle ne le fit pas et elle n'arrivait pas à savoir pourquoi.
Elle ne se rappelait pas que quelqu'un lui ait déjà dit qu'elle était unique, exceptés ses parents bien sûr mais ce n'était pas tout-à-fait la même chose. On lui avait déjà fait des compliments dans sa vie, mais va savoir pouquoi, ces paroles la touchèrent bien davantage que n'importe quelle flatterie. Elle ne savait pas trop quoi répondre à ça, alors elle se contenta de lui sourire, tout simplement, pour lui montrer qu'elle était très touchée.

Puis il retira sa main. Elle se rendit très bien compte qu'il était gêné et décida donc de ne rien dire. D'ailleurs, elle aussi se sentait un peu embarassée. Lorsqu'il posa sa question, elle sauta sur l'occasion pour changer de sujet.

"En fait je connais surtout les pigiste, et quelques journalistes mais surtout de nom. En général ça se passe bien j'ai plutôt de bonnes relations avec mes collègues."

Ty l'écouta avec attention, sirotant de temps à autre sa bière et fit un sourire en coin, il ne doutait pas qu'elle eut des amis au sein de la rédaction, après tout elle avait un naturel beaucoup plus sympathique que le sien.

" Oui, c'est normal après tout, entre pigistes il est de rigueur de se serrer les coudes, cependant méfiez vous des apparences, certaines peuvent être trompeuses, je ne vous demande pas de virer parano non plus, mais disons que je ne voudrez pas voir votre amour du métier, dégouté par quelques manipulations ne bonne et due forme."

Il se disait qu'il pouvait paraitre un peu méfiant sur la vie mais il avait vu tellement de truc malgré son jeune age qu'il se sentait obligé de protéger Carrie, pourquoi, il ne savait pas vraiment, il n'avait juste pas envie de voir disparaitre de son visage, ce si joli sourire qui la rendait magnifique.

C'est vrai qu'elle n'avait jamais eu aucun mal à se faire des amis, sauf à une période de son adolescence, mais ça elle aimait mieux l'oublier. Pourtant elle n'avait jamais rien calculé, c'était naturel chez elle. Elle supposait que si les gens venait vers elle, c'était sans doute parce qu'elle ne jouait pas à faire semblant et que ça se voyait, mais elle n'était sûre de rien. Carrie but un peu de sa bière avant de lui répondre.

"Je m'en suis rendue compte. De l'extérieur ça ne se voit pas, mais à l'intérieur on sent une sorte de pression et une forme de compétition constantes."

Mais la jeune femme se sentait assez forte pour surmonter tout ça. Elle avait énormément de volonté et c'était une vraie tête de mule. Elle était loin d'être aussi fragile et naïve qu'elle en avait l'air. C'est vrai elle était gentille et souriante, mais ce n'était pas une bonne poire, elle n'avait pas du tout l'intention de s'écraser.

Il eut un sourire amusé tout en portant le goulot de sa bière à ses lèvres, puis une fois sa gorgée prise, il la reposa et reprit la parole d'un ton à la fois rieur et soulagé. Il venait de voir dans son regard une lueur de détermintation, cette jeune personne semblait nettement moins faible qu'on aurait pu le croire au premier abords.

" Désolé, des fois, j'ai tendances à croire être le seul à voir les choses tel qu'elles sont réellement, c'est un peu prétentieux de ma part, je vous l'accordes. C'est juste que tellement de personnes semblent fausses que quand je rencontre des gens vrais, j'ai tendance à oublier qu'ils vivent les mêmes choses que moi au quotidien."

Il n'avait pas voulu la véxé et encore moins la sous estimer, alors il se montrait d'une honneteté désarmante vis à vis d'elle. Il n'avait pas parler aussi franchement à quelqu'un depuis fort longtemps, la seule qui avait le droit à sa franchise en temps normal c'était sa meilleure amie, mais il ne l'avait plus vu depuis un siècle. Mais en même temps, même avec elle, il avait des réserves qu'il avait tendance à oublier en compagnie de la jeune pigiste.

En fait, ça lui faisait plaisir en quelques sortes qu'il s'inquiète pour elle. Enfin, elle se trompait peut-être, peut-être qu'il voulait tout simplement la prévenir. C'était tout elle ça, elle avait tendance à s'emballer un peu trop vite, ce qui n'était vraiment pas une bonne idée.

"Je vous en veux pas du tout."

Au contraire, ça la touchait. Elle sentait qu'il était vraiment honnête avec elle et ça lui faisait vraiment du bien pour une fois de ne plus se retrouver face à des faux semblant. En fait, elle avait rarement eu l'occasion de rencontrer quelqu'un comme lui, en fait ça n'était jamais arrivé si elle en croyait ses souvenirs. Peu de gens étaient capable de dire sans aucune retenue ce qu'ils avaient vraiment envie de dire. Elle but une gorgée de sa bière avant de reprendre la conversation.

"Et vous, vous vous entendez bien avec vos collègues?"

Il se sentit betement heureux de voir qu'elle ne lui en voulait pas, et il lui fit un sourire plus large, il réapprenait vraiment à se détendre et savourer les petits instants depusi la minute ou il lui avait adressé la parole le matin même. Il trouvait cela à la fois passionnant et déstabilisant, la manière dont en si peu de temps elle avait réussi en quelquesorte à l'apprivoiser.

Puis vint la question fatidique de ses relations professionnels, a vrai dire si il respectait beaucoup de monde, il avait peu d'ami au sein même du journal, et peu l'appréciait.

" Et bien pour tout vous avouez, je n'ai pas franchement d'amis au sein du journal, juste deux personnes font exceptions Cameron Parker et Tony Mayers. Mais je l'ai connais depuis longtemps maintenant alors je supposes que cela y joue beaucoup."

Il avait un peu honte de son asociabilité latente face à l'ouverture d'esprit de la jeune femme, elle devait être apprécié de tous alors que lui était son anti thèse totale. Il n'était guère valorisant de raconter ce genre de choses.

Carrie lui rendait son sourire, ça lui faisait vraiment plaisir de le voir sourire comme ça, surtout quand elle pensait qu'au moment où elle l'avait rencontré le matin-même elle avait eu de la peine à lui arracher un sourire.
Intuitivement elle s'était en quelques sortes doutée de ce qu'il allait lui répondre. Même si elle ne le connaissait pas depuis longtemps elle commençait à cerner son caractère.

"Vous les connaissez depuis combien de temps?"

Elle supposait que cela remontait avant ce qui s'était passé il y a quatre ans. Elle avait plus ou moins compris que c'était à ce moment là qu'il avait arrêté sa carrière. Cette histoire avait probablement boulversé sa vie.
Elle savait très bien que tout le monde n'était pas aussi sociable qu'elle. Carrie n'avait jamais eu de mal avec les gens, peut-être parce qu'elle avait toujours eu besoin de repères pour se rassurer depuis qu'elle savait ce que c'était que de ne plus en avoir.

Ty but une gorgée de sa bière avant de répondre à la jeune femme, depuis combien de temps il les connaissait, ca remontait à une époque lointaine, très lointaine, dans une autre vie lui semblait t-il.

" Je connais Cameron depuis son arrivée au journal, il y a un peu moins de 5 ans et Tony et moi avons collaboré ensemble, il est grand reporter, et j'ai été un peu son mentor , il est plus jeune de 3 ans, alors j'étais déjà à mon poste quand il a intégré le journal en simple pigiste."

Il ne savait pas vraiment pourquoi il lui racontait tout cela, à vrai dire parler de lui et de ce qu'il ressentiait ce n'était pas trop son genre, et puis il n'avait pas envie de passer pour ce genre de type égocentrique qui aime à raconter sa vie et sa gloire passé pendant des heures.

" Enfin vous savez, je sais que ma personne n'est pas vraiment un sujet passionnant alors on peut parler d'autre chose si vous le voulait."

Elle l'écouta avec attention. Ella avait raison, ils se connaissaient depuis bien avant. Elle n'avait jamais connu d'amitié de ce genre, dans le fond elle n'avait jamais gardé d'amis si longtemps que ça. Il faut dire qu'elle avait beaucoup bougé après le lycée, et aussi beaucoup travaillé. Mais en tout ça ne la dérangeait pas du tout qu'il parle de lui, mais peut-être que ça le mettait mal à l'aise.

"C'est un sujet qui m'intéresse pourtant, mais si vous préférez parler d'autre chose, ça me convient aussi."

Elle lui fit un sourire. Elle ne s'était même pas aperçue qu'elle avait déjà fini sa bière. Voilà le problème de Carrie: elle avait une sacrée descente, mais elle ne tenait pas l'alcool, surtout dans les période où elle dormait peu et ingurgitait des doses massives de caféine. Elle fit signe discrètement qu'on lui en apporte une deuxième. Après tout, ce n'était pas grand chose, et puis avec tout le travail qu'elle faisait, elle avait bien droit à un remontant de temps en temps.

Il passa une main sur sa nuque de nouveau, c'était un tic chez lui quand il n'était pas vraiment à l'aise dans une conversation et puis comment avouer que parler de lui, faisait habituellement des choses tabous, car inévitablement tot ou tard, revenait le sujet qu'il évitait à tout prix. Qu'il n'osait pas affronté et qui pourtant l'empechait d'avancer.

" Et bien, j'avoue que j'aimerais en saovir un peu plus sur vous, après tout vous avez pas mal de carte en main sur moi si vous me connaissez de réputation alors que je n'ai malheureusement pas cette chance."

Il nota la descente de la jeuen femme et commenaçit à comprendre de quoi elle parlait, il se promit de noter mentalement de surveiller sa consommation, il lui avait donné sa parole de ne pas la laisser abuser, et puis il pouvait toujours prétexté une envie de prendre l'air pour ne pas la mettre dans l'embarras devant sa consommation d'alcool, qu'elle considérait apparemment comme une tare.

Carrie but une gorgée de la deuxième bière qu'on venait de lui apporter. La jeune femme comprit qu'il n'avait pas tellement envie de parler de lui et elle n'avait pas du tout l'intention d'insister. Elle n'allait pas commencer à jouer les psys. Elle eut un sourire amusé. C'est vrai qu'elle en savait beaucoup sur lui bien avant de le rencontrer, et même si elle trouvait beaucoup plus intéressant de rencontrer une personne en chair et en os que la connaître de réputation.

"Alors, allez-y. Qu'est-ce que vous voulez savoir sur moi?"

Elle espérait qu'il ne lui poserait pas desquestions en rapport avec l'époque du lycée, ou même sur sa famille. Pourtant, elle avait l'habitude qu'on lui pose des questions la-dessus et d'habitude elle savait exactement quoi répondre. Mais là, sans qu'elle sache pourquoi, ça lui parraissait difficile. Elle tenta de se convaincre que c'était parce qu'elle commençait à se sentir un peu dans les vappes. Mis il était plus que probable qu'il lui pose des questions là-dessus, c'était normal quand on voulait connaître quelqu'un.

Ty lui fut une fois de plus grée de ne pas insister sur sa vie, il n'était guère à l'aise puis vint le tour de poser des questions, il se dit qu'il devrait commençait par des choses bateaux et passe partout mais après tout, ce qu'il considérait comme bateau pouvait se révéler délicat si il parlait de ses parents, il savait par expérience que cela pouvait se révéler un sujet délicat, il opta donc pour ce qui lui semblait le plus neutre, enfin l'espérait-il.

" Vous avez grandi dans quel coin? j'en déduis par vos propos que vous n'êtes pas une pur new yorkaise."

Il finit sa bière tranquillement mais attendait un peu avant d'en recommander une deuxième, il n'avait pas la descente de la jeune femme, et même si il ne la jugeait pas, il n'allait pas non l'imiter. Tyler Johnson tentait toujours de garder un minimum de controle sur sa vie.

Carrie fut un peu soulagée en entendant sa question. Ca, au moins, elle n'aurait aucun mal à y répondre. En plus elle aimait beaucoup parler de son enfance qui avait été l'une des périodes les plus heureuses de sa vie. C'est vrai qu'elle avait eu de la chance d'avoir des parents tels que les siens et même s'ils n'étaient pas parfaits elle les aimait vraiment et n'en aurait pas voulu d'autres.

"Je suis née et j'ai vécu à Seattle jusqu'à mes 18 ans. En fait jusqu'à la fin du lycée."

Si son interlocuteur avait été n'importe quelle autre personne, la jeune femme lui aurait sans doute retourné la question. Malà ils s'étaient bien mis d'accord sur le fait qu'ils parlaient d'elle et elle ne voulait pas l'embarasser. Mais c'était une chose assez étrange de parler d'elle comme ça, en fait elle avait un peu peur de paraître égicentrique. Mais elle se rappela qu'après tout, c'était lui qui le lui avait demandé.

Ty eut un léger sourire en l'entendant dire qu'elle venait de Seattle, lui même été originaire de Vancouver, qui bien que dans un pays autre, était assez proche de cette ville. D'ailleurs, il avait souvent était passé des week-ends à Seattle, il connaissait très bien cette ville. Il se douta qu'elle avait du déménagé pour suivre ses études comme lui même l'avait fait, intégrant la NYU et commençant sa vie de new yorkais bien avant de décrocher son boulot de journaliste au Times.

" Seattle, je connais, joli coin, et je dois dire qu'on y trouve pas mal de distraction, et vous avez fait vos études dans quelle université?"

Puis faisant une légère grimace, avant de dire avec un ton géné.

" Deux requêtes à faire: Un surtout dites moi le si je deviens trop indiscret et de deux, on peut se tutoyer, parce que j'avoue que je n'ai pas vraiment envie de garder tant de cérémonie autour d'un verre qui a pour but de me détendre."

Carrie ne comprit pas tellement ce qui le faisait sourire dans ce qu'elle venait de dire, mais elle décida de ne pas le demander, du moins pour le moment. Après tout, c'était d'elle dont ils parlaient. Elle comprit quand il dit qu'il connaissait la ville. Elle avait vraiment envie de lui demander d'où il connaissait cette ville. C'était tout Carrie, ça: elle adorait questionner les gens pour les rencontrer, pas pour satisfaire sa curiosité, mais tout simplement pour mieux les connaître.

"J'ai étudié à Stanford."

Elle comprenait un peu sa gêne à cette demande, elle savait que ce serait étrange de tutoyer son patron.

"Non, ça ne me dérange pas d'être questionner. Et oui j'accepte de vous... enfin de te tutouyer."

Là elle ne put s'empêcher de se mettre à rire. Même elle n'en connaissait pas la raison, ça lui avait pris comme ça d'un coup. Ca dura d'ailleurs quelques minutes avant qu'elle ne puisse s'arrêter.

"Je suis vraiment désolée. C'est sûrement la fatigue."

Stanford, une université prestigieuse, elle devait vraiment avoir des notes brilliantes. Il n'avait jamais était mauvais élève lui même voulant à tout prix réussir mais il avait opté pour la NYU parmi tout les choix qui s'offrait à lui, car New York était une ville qui le fascinait.

" Stanford a une très belle côte surtout en droit et médecine, mais je ne doutes pas que ce soit le cas des autres disciplines aussi. En tous les cas, je vois qu'on recrute des gens brilliants dnas ce journal, la sélection est plus dur qu'à mon époque."

Il avait dit cela sur le ton de la plaisanterie biensur. Son CV avait été épluché de prêt quand il avait postuler mais ses notes excellentes avaient parlé pour lui, puis quand elle accepta qu'il la tutoies, il concevait que pour elle cela ne devait rien à voir d'évident, étant donné qu'il était son supérieur techniquement même si ce soir, il avait totalement occulté ce fait.

" Tant mieux, alors j'aurais l'impression de rajeunir de deux ans au moins et de ne plus avoir franchi le cap fatidique de la trentaine."

Il s'étonnait lui même d'être aussi détendu à vrai dire, mais quand elle rigola, il ne put s'empecher de rire aussi, cela était communicatif puis quand elle s'excusa, il lui fit de nouveau un sourire et lacha sans s'en rendre vraiment compte.

" Non, ne t'excuses pas tu es très jolie quand tu rigoles."

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