De toutes les villes où j'avais vécu avec ma famille, j'avais toujpurs eu un faible pour celles situées le long de la côte. Je noyais mon âme dans l'immensité de l'eau et ça m'apaisait. Voir cet horizon qui n'en finissait pas de fuir me rappellait que je ne suis qu'un grain de sable au milieu de cette immense plage qu'est l'humanité.
Ce soir là, je voulais décompresser mais aussi m'échapper quelques instants de la réalité et de la violence qui faisaient ce monde parfois si cruel. Mes frères préferaient réviser et ryan travaillait de garde aux Urgences cette nuit là, alors je me baladai seule, comme attirée par l'océan à perte de vue.
Ma mère me chantait souvent les lègendes de son île natale, et m'en avait tojours berçé d'aussi loin que je m'en souvienne. Elle m'avait apprsi, comme à tous ses autres enfants, le gaëlique, cette langue si belle aux accents si mystiques.
Inconsiamment, je me mis à fredonner l'un de ces airs qui rappellent des temps immémoriaux et vous emmène aux temps de dieux et des hèros, tout en vous chantant la beauté de l'Irlande ... Je devais être folle, il risquait de pleuvoir !!!